Une amie à moi a accouché il y a deux jours de sa quatrième petite fille. En plaisantant, nous nous disons souvent que nous allons faire des échanges de temps en temps ; qu'elle me laissera une des siennes à coiffer, habiller de rose et accompagner à la danse et que je lui laisserai un des miens à coiffer (cela va vite !) , habiller de bleu, promener dans la garrigue ou au bord de la mer.
Même si cela est évidemment réducteur, c'est aussi un peu vrai. Mes garçons sont toujours partants pour une balade à pieds ou en vélo, raffolent des moments sur le stade en compagnie de leur père et préfèrent jouer aux indiens qu'à la poupée (même si nous en avons).
Lorsque mon quatrième garçon est arrivé, j'ai quand même accusé un peu le coup, m'interrogeant sur cette loi des séries.
Souvent je me dis qu'une présence féminine au sein de cette bande de petits gars aurait changé la donne et apporté un peu de douceur. Souvent aussi mes copines, mères de filles haussent le sourcil "mais tu sais, les filles peuvent être terribles aussi ! chipies, beaucoup plus compliquées à gérer que les garçons." Pourtant, il me suffit d'observer une cour d'école pour être frappée par le côté beaucoup plus physique des garçons, qui comme de jeunes chiots, se courent après, se mesurent, s'affrontent, se jettent par terre et ont une propension géniale à s'esclaffer de tout.
Et voilà qu'un an après la naissance de mon dernier bébé, je me surprends à être moins "en manque" de ma fille potentielle, celle que j'attends pour combler cette frustration de mère et de femme.
Chaque jour, j'apprécie la grande diversité de personnalités de mes garçons. Nous allons ensemble au cinéma et au théâtre. Nous cuisinons. Nous peignons et bricolons . Les câlins, les parties de chatouilles, les bisous tendres de mes fils me comblent réellement et je sais que j'ai une chance folle de les avoir autour de moi, en bonne santé et bonne intelligence.
dimanche 20 janvier 2008
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