samedi 29 septembre 2007

Merci

Lorsque j'ai ouvert les yeux, il a ouvert les siens et nos regards se sont croisés longuement sans ciller, unis dans le même étonnement et la même curiosité.

Mon enfant, mon nouveau-né.

Si petit, si chaud, si doux.

Cette odeur inoubliable, parsemée de tiédeur et de douceur, lorsque je caresse du bout des lèvres le duvet de ton crane.
Ce besoin de te vêtir doucement de baisers à peine effleurés, de te sentir, de te marquer comme mien et de signifier à tous que cet enfant couché sur mon sein est chasse-gardé.

Ce sentiment d'être louve ou lionne, de mordre si l'on ose pointer un doigt sur toi ou percer ton sommeil abandonné, je l'ai ressenti à ce moment précieux où entre mes mains je t'ai extirpé de ton abris de chair et exposé à la lumière de la vie.

Pour tout ceci, merci.

Cours de danse

Troisième essai de cours de danse, hier soir de 21h à 22h. La danse. Une première pour moi qui n'en ai jamais vraiment beaucoup pratiquée, préférant la natation ou la gym...

Et pourtant, j'ai choisi ce cours ; en grande partie en raison de l'horaire et de la présence de quelques copines passionnées : "tu verras, c'est extra ! Il n'y a rien de tel pour transpirer et se tonifier...."

Se tonifier...

-"Allez, les filles, on s'applique.
On rentre les fesses et on sort la poitrine, et pas l'inverse Princesse Bleue.
Et, dans le rythme, dans le rythme, Princesse Bleue."

Et là, erreur fatale ! Au lieu de concentrer toute mon attention, mon capital grâce et mon maigre sens du beat, je décroche, je m'envole. Une petite coquine de pensée anodine vient se poser sur les paroles de Flore, ma dynamique prof de danse et brouiller les ondes.

Dans une sorte de béatitude inconsciente, je la suis cette petite pensée, je me laisse mener par le bout du nez, devenant une sorte de corps robotisé qui reproduit mécaniquement les arabesques fiévreusement exécutées par Flore.

-"Allez, les filles, toutes seules. C'est parti !"
Je sors soudainement de ma douce bulle. Toute seule ! Au secours !

-"Allez Princesse Bleue, enchaîne, enchaîne. Regarde devant toi !
Bon
(ton quelque peu déprimé)... tu as encore quelques mouvements à revoir."

Et surtout des efforts à fournir pour me rappeler que je suis ici de 21h à 22h pour transpirer et me tonifier ... et non pas pour rêver.

vendredi 28 septembre 2007

Eloge de la douceur

Il était une fois une gentille princesse, entourée de quatre beaux pages...
Jour après jour, elle s'efforçait d'inculquer un peu de respect, un peu de douceur, un peu de beauté et de bonté à ces enfants qu'elle choyait plus que tout. Jour après jour, elle leur bâtissait patiemment un petit palais de souvenirs qu'elle voulait bleu et heureux...

AH ! AH ! AH !
Naïve et innocente ! Idéaliste et irréaliste !

Voilà qu'aujourd'hui, à l'heure si délicate où les enfants s'attablent pour se délecter dans l'harmonie des délicieux mets concoctés pour eux.... un vilain démon s'est emparé de notre si gentille princesse...

Face au front buté de Mon Second, qui déclare "c'est dégoûtant, le steack haché, je n'en mangerai pas une bouchée de plus" et après avoir déjà géré le "je n'irai pas à l'école" du matin" et le "je ne veux pas passer à table" ainsi que les "je me lève de table sans arrrêt" et "j'en renverse partout du steack haché, ça colle par terre, c'est trop rigolo"...., notre si délicate et si douce Princesse a soudain muté.

Version "Mister Hide" ou encore le gros monstre vert qu'elle regardait à la télé enfant, "Incroyable Hulk".
Bref, en soufflant des naseaux telle un gros taureau camarguais, elle te l'a empoigné, Mon Second, et elle te l'a jeté sans ménagement sur le tapis de sa chambre en psalmodiant creshendo jusqu'à frôler l'aigü hystérique : "Tu restes dans ta chambre. Je ne veux plus te voir".

Et elle est retournée, souveraine, faire manger le reste de sa nichée.

jeudi 27 septembre 2007

Passons aux choses sérieuses

Passons aux choses sérieuses

Evidemment, Ils sont la prunelle de mes yeux mais je ne peux pas clore mes présentations sans oublier mon Tout (tu avais parfaitement raison Ylef !)

Ah ! Mon Tout ! Par où commencer pour donner quelques impressions de cet extraordinaire spéciman de la nature humaine ?? (Perplexe, si, si ! je m'interroge ).

Parler de ses détails physiques serait par trop réducteur et je m'attacherai simplement sur la couleur idéalement bleue de ses grands yeux... qu'il a d'ailleurs très égoïstement gardée pour lui, na !, aucun de mes apollons n'ayant eu droit au précieux gène.

Allez ! Je livrerai en vrac son humour, sa droiture, sa confiance, sa tendresse paternelle, sa..., son... et je m'arrêterai là ! Point trop n'en faut en une seule fois.

Quant à ses noirs défauts, je les distillerai, machiavélique, au fil de mes racontars, lorsque sous ma plume, se défouleront mauvaise humeur et rage contenue. Il n'y a rien de tel que d'écrire pour se délester de ces boulets négatifs et lourds qui m'habitent de temps à autre.

Pour le moment, mon temps intérieur est au beau fixe, contrairement à mon intérieur tout court. Où est ma baguette magique pour cuisiner, nettoyer et laver ? Quand je parlais d'esclavagisme moderne...

mardi 25 septembre 2007

Présentation bleue ciel

Alors ? De quoi cause-t-on ? Quelques présentations peut-être ? Commençons par le bleu du ciel !

Mon Premier ... a appris à lire l'an dernier, et depuis il ne se déplace plus sans un livre.C'est un contemplatif aux grands yeux un peu réveurs. Adepte de la nonchalance.
Mon Second, 20 mois de moins, est tout son contraire ! Enfant aux besoins intenses, son énergie nous laisse peu de répit. Il saute, il crie,il revendique, mais tout ça avec le plus beau sourire du monde !
Mon Troisième a fêté ses 2 ans : calin, tout-doux, joyeux, pitre... rien qu'en en parlant, je m'attendris.
Mon Quatrième va sur ses 10 mois. Il dort à l'étage au-dessus. Il a la tonicité de Mon Second, la concentration de Mon Premier et la gaieté de Mon Troisième !