Lorsque j'ai ouvert les yeux, il a ouvert les siens et nos regards se sont croisés longuement sans ciller, unis dans le même étonnement et la même curiosité.
Mon enfant, mon nouveau-né.
Si petit, si chaud, si doux.
Cette odeur inoubliable, parsemée de tiédeur et de douceur, lorsque je caresse du bout des lèvres le duvet de ton crane.
Ce besoin de te vêtir doucement de baisers à peine effleurés, de te sentir, de te marquer comme mien et de signifier à tous que cet enfant couché sur mon sein est chasse-gardé.
Ce sentiment d'être louve ou lionne, de mordre si l'on ose pointer un doigt sur toi ou percer ton sommeil abandonné, je l'ai ressenti à ce moment précieux où entre mes mains je t'ai extirpé de ton abris de chair et exposé à la lumière de la vie.
Pour tout ceci, merci.
samedi 29 septembre 2007
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