En découvrant le beau soleil de ce dimanche de novembre, c'est décidé, nous partons pique-niquer au bord des étangs.
Pendant que Mon Tout s'occupe de Mon Quatrième, qui est ce matin récalcitrant à sa sieste, vite, vite, je m'active aux préparatifs. Ne pas oublier les couches et les lingettes, les bavoirs et la petite cuillère, les fruits, les compotes à boire et les gâteaux, les jumelles et l'appareil photo -Mon Premier veut faire un reportage photo sur les oiseaux qui sont nombreux dans ce coin paradisiaque-, les sandwiches et l'eau...
Et surtout, ne pas lésiner sur les blousons et les couvertures car le pique-nique de dimanche dernier nous a tous laissé la goutte au nez. Ne pas sous-estimer comme la dernière fois le vent piquant malgré la caresse appuyée du soleil.
Andiamo, nous partons !
Ce fut une promenade idéale, si ce n'est tous les petits aléas d'une famille et je ne retiendrai rien des caprices de Mon Troisième incrusté dans les épaules de Mon Tout, des pleurs de Mon Quatrième, bougon et en manque de sommeil, du caillou lancé par Mon Second en direction du crane de Mon Premier et de la grande fatigue, qui nous a saisis au retour !
Car l'essentiel, c'était vraiment d'emplir ses poumons de grand air, sous ce ciel bleu parfait et de contempler le calme des étangs. Nous avons même vu une cigogne dans son nid et un vol de canards sauvages... Cela valait bien le déplacement de tout notre petit monde !
lundi 26 novembre 2007
Essai culinaire
Très concernée par l'alimentation de toute ma famille, je cuisine depuis quelques temps déjà au vitaliseur -sorte de cuit vapeur très doux, qui préserve les aliments.
Hier, je me suis essayée au gâteau vapeur.
Le résultat ? Plutôt concluant au niveau du goût mais quelque peu déstabilisant en ce qui concerne la consistance.
Commentaire de Mon Second, très gourmand, avec un grand sourire innocent : "Tu sais ton gâteau, il n'est pas mauvais, Maman, mais on dirait un peu comme de l'omelette !."
Cet enfant est vraiment le plus rétif à tous mes essais culinaires ! Ou aurait-il simplement l'honnêteté du palais ?... car il n'avait pas tout à fait tort !
Hier, je me suis essayée au gâteau vapeur.
Le résultat ? Plutôt concluant au niveau du goût mais quelque peu déstabilisant en ce qui concerne la consistance.
Commentaire de Mon Second, très gourmand, avec un grand sourire innocent : "Tu sais ton gâteau, il n'est pas mauvais, Maman, mais on dirait un peu comme de l'omelette !."
Cet enfant est vraiment le plus rétif à tous mes essais culinaires ! Ou aurait-il simplement l'honnêteté du palais ?... car il n'avait pas tout à fait tort !
jeudi 22 novembre 2007
Délicate attention
Ce soir, je voudrais rendre hommage à Mon Tout... pour ses innombrables qualités, bien sûr... et surtout pour sa délicate attention de tous les matins depuis 7 ans et 2 mois et une dizaine de jours, c'est-à-dire plus précisément depuis le 9 septembre 2000 ;
Date à laquelle, notre première merveille, notre petit prince des collines, a pointé le bout de son nez. Source de joies incroyables, Mon Premier a également inauguré nos nuits en pointillé, a mis à mal nos grasses matinées (rayant même complètement cette expression de notre vocabulaire), a dévasté nos soirées tardives et enfiévrées.
Cette nouvelle ère où le sommeil n'est plus une longue plage dont on peut disposer à souhait fut pour moi très dure. Je suis ce que l'on appelle une grosse dormeuse et ma journée dépend étroitement de ma nuit. Le sommeil modèle mes états d'âme. Je ne compte plus le nombre de fois où mes enfants se sont endormis au sein la nuit dans notre lit car je n'avais pas l'énergie de les recoucher.
Et bien, gentiment, doucement tous les matins, Mon Tout se lève dès que les pleurs d'un enfant nous parviennent. C'est lui qui prépare un biberon (Mon Quatrième n'est plus allaité) et affronte le carrelage froid de la cuisine. Et c'est encore lui qui me l'apporte accompagné du petit affamé.
Pour tous ces matins où je n'ai pas à abandonner la tiédeur du lit, où je peux faire pénétrer dans mon corps endormi le jour petit à petit, où je peux accueillir contre moi mon petit bébé goulu et confiant, MERCI mon chéri !
Date à laquelle, notre première merveille, notre petit prince des collines, a pointé le bout de son nez. Source de joies incroyables, Mon Premier a également inauguré nos nuits en pointillé, a mis à mal nos grasses matinées (rayant même complètement cette expression de notre vocabulaire), a dévasté nos soirées tardives et enfiévrées.
Cette nouvelle ère où le sommeil n'est plus une longue plage dont on peut disposer à souhait fut pour moi très dure. Je suis ce que l'on appelle une grosse dormeuse et ma journée dépend étroitement de ma nuit. Le sommeil modèle mes états d'âme. Je ne compte plus le nombre de fois où mes enfants se sont endormis au sein la nuit dans notre lit car je n'avais pas l'énergie de les recoucher.
Et bien, gentiment, doucement tous les matins, Mon Tout se lève dès que les pleurs d'un enfant nous parviennent. C'est lui qui prépare un biberon (Mon Quatrième n'est plus allaité) et affronte le carrelage froid de la cuisine. Et c'est encore lui qui me l'apporte accompagné du petit affamé.
Pour tous ces matins où je n'ai pas à abandonner la tiédeur du lit, où je peux faire pénétrer dans mon corps endormi le jour petit à petit, où je peux accueillir contre moi mon petit bébé goulu et confiant, MERCI mon chéri !
lundi 19 novembre 2007
Tourbillon quotidien
Voilà bien une semaine que je n'ai pas ouvert mon blog pour y jeter quelques mots et pensées.
Mon petit tourbillon quotidien m'a aspirée... et après de longues négociations, il a quand même daigné me libérer. Non mais ! Je ne vais quand même pas me laisser faire !
J'écris ces quelques lignes pendant que Mon Troisième -nettement moins capricieux-, à mes côtés, colle des jolies gommettes colorées : poissons, papillons, étoiles de mer et hippocampes... son petit monde imaginaire prend forme sous ses yeux émerveillés.
Et sous les miens, car je ne cesse de m'étonner de son penchant à l'ordre et à la clarté : tous ses petits sujets sont soigneusement alignés, au garde-à-vous... et c'est vrai que c'est agréable à contempler.
Je me dis que cet enfant n'a pas hérité de sa mère le sens de l'indiscipline; qui me pèse souvent depuis que je suis à la maison. Si je pouvais détenir la fameuse baguette magique de Merlin l'Enchanteur qui permet de tout nettoyer, ranger, briquer, astiquer... je serais certainement la plus libre des femmes ! de corps et d'esprit ! et promis, je la prèterais à mes copines, et toutes celles qui comme moi, trouvent que la gestion matérielle d'une maison monopolisent vraiment trop de leur précieux temps d'existence.
Mon petit tourbillon quotidien m'a aspirée... et après de longues négociations, il a quand même daigné me libérer. Non mais ! Je ne vais quand même pas me laisser faire !
J'écris ces quelques lignes pendant que Mon Troisième -nettement moins capricieux-, à mes côtés, colle des jolies gommettes colorées : poissons, papillons, étoiles de mer et hippocampes... son petit monde imaginaire prend forme sous ses yeux émerveillés.
Et sous les miens, car je ne cesse de m'étonner de son penchant à l'ordre et à la clarté : tous ses petits sujets sont soigneusement alignés, au garde-à-vous... et c'est vrai que c'est agréable à contempler.
Je me dis que cet enfant n'a pas hérité de sa mère le sens de l'indiscipline; qui me pèse souvent depuis que je suis à la maison. Si je pouvais détenir la fameuse baguette magique de Merlin l'Enchanteur qui permet de tout nettoyer, ranger, briquer, astiquer... je serais certainement la plus libre des femmes ! de corps et d'esprit ! et promis, je la prèterais à mes copines, et toutes celles qui comme moi, trouvent que la gestion matérielle d'une maison monopolisent vraiment trop de leur précieux temps d'existence.
vendredi 9 novembre 2007
Voyages
Parmi toutes les tâches ménagère qui scandent impérieusement mes journées et dont je me passerai bien volontiers, une seule trouve grâce à mes yeux.
Je lui trouve même un petit côté -comment dire ?- délassant, exotique, aventurier...
Il ne manque plus qu'un décor savane, un bruit de fond type Nature et Découverte pour que je m'y crois...
Oui, lorsque je ferme les yeux et que je sens le soleil me dorer le rable du dos à travers mon chandail (nous sommes quand même en hiver !), ce pourrait être la même sensation qu'à l'autre bout du monde !
Ou encore un peu plus de fraîcheur et me voilà sur un télésiège en remontant une piste dans les Alpes du Sud !
Ah ! Rajoutez un peu d'air salin et je me visualise étendue sur ma serviette, le nez dans le sable bouillant...
C'est fou ce qu'étendre le linge en plein air, entre 10h et 15h, sur un étendage stratégiquement placé en plein sud, peut vous procurer comme sensations ! Quand on me reproche de ne pas être une femme économe !
Je lui trouve même un petit côté -comment dire ?- délassant, exotique, aventurier...
Il ne manque plus qu'un décor savane, un bruit de fond type Nature et Découverte pour que je m'y crois...
Oui, lorsque je ferme les yeux et que je sens le soleil me dorer le rable du dos à travers mon chandail (nous sommes quand même en hiver !), ce pourrait être la même sensation qu'à l'autre bout du monde !
Ou encore un peu plus de fraîcheur et me voilà sur un télésiège en remontant une piste dans les Alpes du Sud !
Ah ! Rajoutez un peu d'air salin et je me visualise étendue sur ma serviette, le nez dans le sable bouillant...
C'est fou ce qu'étendre le linge en plein air, entre 10h et 15h, sur un étendage stratégiquement placé en plein sud, peut vous procurer comme sensations ! Quand on me reproche de ne pas être une femme économe !
jeudi 8 novembre 2007
Caprices, caprices
Mère de famille, je suis. Je l'ai choisi et, la tête haute et le regard fier (là, je frime !), jour après jour j'assume ce choix enrichissant et épuisant !
Pourtant, je voudrais profiter de ces 5 minutes de liberté pour hurler (non, le mot n'est pas trop fort) mon désarroi ! Aujourd'hui je déteste (oui ! le mot est pesé) l'âge des 2 ans et donc des ... caprices, âge dans lequel barbote complaisamment Mon Troisième.
Bébé rose et doux, puis petit bonhomme joyeux et futé, le voilà métamorphosé en une sorte de dragonneau tyrannique, qui n'a de cesse de faire tourner sa propre mère en bourrique !
Un exemple ? Rien de plus simple. Je compulse les dix tomes encyclopédiques De l'Histoire de Mes Caprices par Mon Troisième. Je feuillette, je feuillette.. Tous plus ensorcelants les uns que les autres... Tiens, le dernier en date !
Ce matin, jour de rentrée. C'est l'heure de partir à la garderie avec Papa et mes deux grands frères pour trois malheureuses petites heures . Un peu de fébrilité dans l'air, le temps est minuté, c'est parti pour l'enfilage des chaussures et du blouson.
Ouiiiiiin ! Et vas-y que je me roule par terre, que je hurle (et que j'en profite pour réveiller Mon Quatrième dans sa sieste du matin), je fais l'asticot entre les bras de Papa, je deviens tout rouge, j'EXPLOSE !!!
Allez (me dis-je), je suis partie une semaine, mère indigne l'abandonnant à son triste sort (c'est-à-dire Papi et Mamie adorables) et devant le visage excédé de Mon Tout, qui voit l'aiguille tourner, je déclare d'une petite voix contrite "Laisse-le, je le déposerai plus tard."
Erreur fatale ! Mon Troisième a gagné cette bataille et il va planter son drapeau. Impossible de le déloger. Tout en pestant que l'on ne m'y reprendra plus, je tente de m'accomoder de mon compagnon de matinée.
Une demi-douzaine de caprices plus tard, me voilà épuisée, à demi-étendue sur le bureau, la maison dans tous ses états et plus aucune once d'énergie.
Respirons un grand coup, soyons positive :
-j'ai réussi à le coucher alors qu'il éteignait le sommet de son art à ce moment-là.
-je vais avoir un peu de temps pour adopter un comportement ferme et doux à la fois (waouh !)
-chaque jour qui passe le rapproche de ses 3 ans, âge où l'on grandit on sagesse, n'est-ce pas ?
Il faut bien l'avouer : Mon Troisième dépasse largement ses frères à cet exercice : est-ce sa place dans la fratrie ??? Il faudra que je mène une enquête poussée auprès de mamans de trois enfants et plus.... !
Pourtant, je voudrais profiter de ces 5 minutes de liberté pour hurler (non, le mot n'est pas trop fort) mon désarroi ! Aujourd'hui je déteste (oui ! le mot est pesé) l'âge des 2 ans et donc des ... caprices, âge dans lequel barbote complaisamment Mon Troisième.
Bébé rose et doux, puis petit bonhomme joyeux et futé, le voilà métamorphosé en une sorte de dragonneau tyrannique, qui n'a de cesse de faire tourner sa propre mère en bourrique !
Un exemple ? Rien de plus simple. Je compulse les dix tomes encyclopédiques De l'Histoire de Mes Caprices par Mon Troisième. Je feuillette, je feuillette.. Tous plus ensorcelants les uns que les autres... Tiens, le dernier en date !
Ce matin, jour de rentrée. C'est l'heure de partir à la garderie avec Papa et mes deux grands frères pour trois malheureuses petites heures . Un peu de fébrilité dans l'air, le temps est minuté, c'est parti pour l'enfilage des chaussures et du blouson.
Ouiiiiiin ! Et vas-y que je me roule par terre, que je hurle (et que j'en profite pour réveiller Mon Quatrième dans sa sieste du matin), je fais l'asticot entre les bras de Papa, je deviens tout rouge, j'EXPLOSE !!!
Allez (me dis-je), je suis partie une semaine, mère indigne l'abandonnant à son triste sort (c'est-à-dire Papi et Mamie adorables) et devant le visage excédé de Mon Tout, qui voit l'aiguille tourner, je déclare d'une petite voix contrite "Laisse-le, je le déposerai plus tard."
Erreur fatale ! Mon Troisième a gagné cette bataille et il va planter son drapeau. Impossible de le déloger. Tout en pestant que l'on ne m'y reprendra plus, je tente de m'accomoder de mon compagnon de matinée.
Une demi-douzaine de caprices plus tard, me voilà épuisée, à demi-étendue sur le bureau, la maison dans tous ses états et plus aucune once d'énergie.
Respirons un grand coup, soyons positive :
-j'ai réussi à le coucher alors qu'il éteignait le sommet de son art à ce moment-là.
-je vais avoir un peu de temps pour adopter un comportement ferme et doux à la fois (waouh !)
-chaque jour qui passe le rapproche de ses 3 ans, âge où l'on grandit on sagesse, n'est-ce pas ?
Il faut bien l'avouer : Mon Troisième dépasse largement ses frères à cet exercice : est-ce sa place dans la fratrie ??? Il faudra que je mène une enquête poussée auprès de mamans de trois enfants et plus.... !
mardi 6 novembre 2007
Phrase du jour
Mon Second, alors que je suis en train de préparer le repas. Il arrive du bain, avec ses petits cheveux en bataille et son regard pétillant.
- Dis Maman, est-ce que tu es née après ou avant Jésus-Christ ???
Partez en vacances "culturelles" avec vos enfants ; écumez le Louvre, la Cité des Sciences, le Muséum d'Histoires Naturelles, le château de Vincennes ; expliquez maintes fois d'un ton docte que 2007 années se sont écoulées depuis la naissance de Jésus-Christ, certes une bagatelle par rapport aux dinosaures mais une éternité pour l'histoire de l'humanité ("2007 années, c'est plus vieux que Papi, le papa de Papi, le Papi de Papi...") ... et vous en prendrez pour votre amour-propre !
- Dis Maman, est-ce que tu es née après ou avant Jésus-Christ ???
Partez en vacances "culturelles" avec vos enfants ; écumez le Louvre, la Cité des Sciences, le Muséum d'Histoires Naturelles, le château de Vincennes ; expliquez maintes fois d'un ton docte que 2007 années se sont écoulées depuis la naissance de Jésus-Christ, certes une bagatelle par rapport aux dinosaures mais une éternité pour l'histoire de l'humanité ("2007 années, c'est plus vieux que Papi, le papa de Papi, le Papi de Papi...") ... et vous en prendrez pour votre amour-propre !
Retrouvailles
Retour à la maison, après une semaine d'absence.
Il est 14h30. Mon Quatrième est déjà réveillé; et crapahute sur le tapis du salon sous l'oeil attentif de Mamie Yo.
La porte s'ouvre. La première, j'apparais, toute émue de le retrouver. Cela fait trois jours déjà que les "petits" me manquent. Trois jours que je profite de toutes mes forces de ce temps privilégié et paradisiaque avec mes deux grands, dédié à la découverte et au plaisir, hors de toutes contraintes quotidiennes; mais trois jours, que les pensées d'amour vers mes deux derniers deviennent de plus en plus fréquentes, pressantes.
Mon Tout, bienheureux, ne connaît pas ces affres et sera certes "content de les retrouver". Pour le moment, il n'y pense pas plus que ça !
J'apparais et Mon quatrième lève le nez. Une émotion se lit sur son petit visage et je le vois qui s'emballe, qui mobilise toute son énergie pour accourir à 4 pattes vers moi. Il se propulse hors du tapis et dans sa hâte, glisse sur le carelage qui nous relie. Il s'étale de tout son long, dans la plus grande douceur. Il s'agite tel un petit poisson tout juste pêché, remue dans le désordre bras et jambes.
J'accours. Je vole à son secours. Notre attente à tous deux est presque physiquement palpable et c'est un soulagement de le prendre enfin dans mes bras. Je le redresse et l'étreins avant de le regarder puis de l'étreindre à nouveau. Je le sens dans le cou, l'embrasse sur son duvet de cheveux, le salue avec un immense bonheur.
Il a mené la vie dure à ses grands-parents, le petit terrible ! Réveils aux aurores, siestes écourtées, biberons nocturnes... Ils étaient fatigués, éreintés, Papi et Mamie.
Et bien, et ceci, n'est pas une vantardise de mère folle de sa progéniture, dès le lendemain de notre retour, notre bébé avait repris son rythme d'enfant modèle...
Il est 14h30. Mon Quatrième est déjà réveillé; et crapahute sur le tapis du salon sous l'oeil attentif de Mamie Yo.
La porte s'ouvre. La première, j'apparais, toute émue de le retrouver. Cela fait trois jours déjà que les "petits" me manquent. Trois jours que je profite de toutes mes forces de ce temps privilégié et paradisiaque avec mes deux grands, dédié à la découverte et au plaisir, hors de toutes contraintes quotidiennes; mais trois jours, que les pensées d'amour vers mes deux derniers deviennent de plus en plus fréquentes, pressantes.
Mon Tout, bienheureux, ne connaît pas ces affres et sera certes "content de les retrouver". Pour le moment, il n'y pense pas plus que ça !
J'apparais et Mon quatrième lève le nez. Une émotion se lit sur son petit visage et je le vois qui s'emballe, qui mobilise toute son énergie pour accourir à 4 pattes vers moi. Il se propulse hors du tapis et dans sa hâte, glisse sur le carelage qui nous relie. Il s'étale de tout son long, dans la plus grande douceur. Il s'agite tel un petit poisson tout juste pêché, remue dans le désordre bras et jambes.
J'accours. Je vole à son secours. Notre attente à tous deux est presque physiquement palpable et c'est un soulagement de le prendre enfin dans mes bras. Je le redresse et l'étreins avant de le regarder puis de l'étreindre à nouveau. Je le sens dans le cou, l'embrasse sur son duvet de cheveux, le salue avec un immense bonheur.
Il a mené la vie dure à ses grands-parents, le petit terrible ! Réveils aux aurores, siestes écourtées, biberons nocturnes... Ils étaient fatigués, éreintés, Papi et Mamie.
Et bien, et ceci, n'est pas une vantardise de mère folle de sa progéniture, dès le lendemain de notre retour, notre bébé avait repris son rythme d'enfant modèle...
vendredi 2 novembre 2007
Problème
Mon Premier est décidément bien embêté : il adore les pommes et alors qu'il s'apprête, confortablement posé sur son banc du parc Floral, à savourer un beau specimen... problème !
Je le vois qui positionne sa pomme à droite puis à gauche ; il contorsionne sa machoire ; pousse un soupir ; mord résolument et pousse un petit cri.
-Mon Premier, énervé : Vraiment, maman, c'était le bon temps avant, quand mes dents ne bougeaient pas !
Moi, intriguée : Ah oui ?
-Mon Premier, qui renchérit de plus belle : Mais oui ! Avec cette dent qui bouge là (il me montre en la secouant vigoureusement) et celle qui bouge là (même geste), je n'ai vraiment plus aucune place pour manger mes pommes ! Et c'est pareil pour les tartines du matin ! J'arrive à peine à les mâcher !
Je le vois qui positionne sa pomme à droite puis à gauche ; il contorsionne sa machoire ; pousse un soupir ; mord résolument et pousse un petit cri.
-Mon Premier, énervé : Vraiment, maman, c'était le bon temps avant, quand mes dents ne bougeaient pas !
Moi, intriguée : Ah oui ?
-Mon Premier, qui renchérit de plus belle : Mais oui ! Avec cette dent qui bouge là (il me montre en la secouant vigoureusement) et celle qui bouge là (même geste), je n'ai vraiment plus aucune place pour manger mes pommes ! Et c'est pareil pour les tartines du matin ! J'arrive à peine à les mâcher !
jeudi 1 novembre 2007
Sommeil
Je l'avoue, le plus grand plaisir des vacances, pour moi, c'est...
de savourer jusqu'à la dernière seconde les joies du sommeil !
Les "grands" se lèvent discrètement et vont jouer sur la pointe des pieds et le bout des lèvres dans le salon ; Mon Tout, naturellement matinal (le veinard !) profite de ce temps imprécis entre bouqins et ordinateur. Et moi, je DORS en toute quiétude, savourant d'autant plus, que les matinées me sont comptés et que, très bientôt, il me faudra reprendre le rythmes des "petits" !
de savourer jusqu'à la dernière seconde les joies du sommeil !
Les "grands" se lèvent discrètement et vont jouer sur la pointe des pieds et le bout des lèvres dans le salon ; Mon Tout, naturellement matinal (le veinard !) profite de ce temps imprécis entre bouqins et ordinateur. Et moi, je DORS en toute quiétude, savourant d'autant plus, que les matinées me sont comptés et que, très bientôt, il me faudra reprendre le rythmes des "petits" !
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