Mes deux petits derniers ont été malades toute la semaine : fièvre, toux, diarrhée, rhume... le tout accompagné d'une multitude de petits caprices, attendrissants le matin et un peu plus fatiguants le soir.
Impossible de mettre Mon Troisième à la garderie, dans cet état. D'ailleurs, le seul endroit où il a bien voulu se nicher, ce fut encore et toujours les bras de Maman, douce Maman, qui a porté et caliné et mouché et essuyé ces petits yeux larmoyants toute la sainte journée.
Tout en cajolant mes petits, je me disais que là, présentement, je me serais bien vue business woman à gérer des dossiers compliqués, déjeuner avec des copines dans des restos bios et branchés, boire quelques cafés en évoquant le divorce Sarkozy-Cécilia... Je m'imaginais en tailleur et parfum bien loin des schlurps de mes bébés.
Et pourtant, pourtant, au fond de moi, bien ancrée, cette conviction que je suis ici à ma juste place. Mes enfants ont pu bénéficier de cette chance précieuse d'être gardés et soignés à la maison, dans la chaleur de leur environnement et les bisous aimants de leur maman. Ce n'est pas grand chose, mais je suis persuadée que cela construit, consolide leur petit être, leur confiance en eux et en la vie, leur capacité à aimer et être aimé...
vendredi 19 octobre 2007
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